Le Qwan Ki Do est un art martial très complet. De cet art, découlent plusieurs autres disciplines qui font parties intégrante du Qwan Ki Do :
Le Cổ Võ Đạo, ou pratique des armes traditionnelles, fait partie intégrante du programme de Qwan Ki Do. Lors des stages de Cổ Võ Đạo, les pratiquants peuvent apprendre ou se perfectionner dans divers types d’armes, notamment en bois, tranchantes, articulées, de jets, ainsi que des ustensiles agricoles
L’International Qwan Ki Do Federation a établi des règles pour la pratique et l’arbitrage des compétitions de Cổ Võ Đạo, réservées aux pratiquants ayant suivi des formations spécifiques. Un équipement homologué par l’IQKDF garantit la sécurité des pratiquants lors des entraînements.
Après plusieurs années de pratique, les élèves peuvent passer un examen d’évaluation de niveau, qui comprend trois grades : Sơ Cấp (Initié), Trung Cấp (Ceinture Noire) et Thượng Cấp (Niveau élevé).
Le Phong Vê est une discipline qui se concentre particulièrement sur la notion de self-défense. Elle permet notamment d’appréhender des situations d’attaques à main nues, au couteau… Parmi les techniques les plus utilisées au Phong Vê se trouvent les techniques de saisis ainsi que les techniques de clés (dislocation au niveau des différentes articulations comme poignet, coude, épaule, cheville…).
Les techniques de Phong Vê varient selon le type d’agression et nécessitent un entraînement rigoureux. Maîtriser une réponse adéquate n’est pas simple, car cela dépend des capacités physiques, des connaissances en défense et des aptitudes psychologiques. Face à un agresseur potentiellement dangereux, la décision d’agir doit être rapide et sans hésitation, car toute réticence peut être fatale.
Il est essentiel de ne pas considérer la défense personnelle comme une simple ruse. Chaque agression présente des situations uniques qui peuvent nécessiter une adaptation de la tactique. La victoire dépendra de la préparation et de la maîtrise des techniques de défense. Ainsi, une bonne compréhension des bases du Qwan Ki Do est cruciale pour une réponse efficace, impliquant un placement correct des mouvements de mains, de pieds et d’esquives.
Le Qwan Ki Do-Vo Dai est une discipline de combat libre. En effet, les combats demandent un engagement plus important que lors des combats de compétition de Qwan Ki Do Traditionnel puisque cette discipline autorise davantage de coups comme les coups de coude, coups de genou ainsi que ke K.O au corps et à la tête.
Différents critères sont pris en compte lors de l’attribution des points notamment la difficulté des combinaisons de techniques utilisées, l’attitude combative, la domination du combat, l’endurance et la capacité à recevoir des coups …
L’efficacité des techniques et des armes est essentielle dans toute méthode de combat, et les arts martiaux traditionnels asiatiques, comme le Qwan Ki Do, ont développé des moyens d’évaluation et de perfectionnement.
Le Công Phá est une méthode qui teste la validité des techniques par la casse de matériaux, reposant sur deux composantes : la force physique (Ngoại Lực) et l’énergie interne (Nội Lực).
Le Ngoại Lực découle d’un entraînement rigoureux, incluant des exercices de musculation et de préparation des parties du corps. Le Nội Lực, quant à lui, permet de concentrer l’énergie corporelle pour maximiser la puissance. Ces deux éléments sont indissociables pour réussir le Công Phá, qui offre des applications variées, telles que la capacité à briser des matériaux, résister à des conditions extrêmes, effectuer des mouvements silencieux ou encore atteindre des objectifs à distance.
À un niveau avancé, le Điểm Huyệt permet d’influer sur les méridiens d’un adversaire. M. Pascal Fauliot évoque dans son livre « Les contes des Arts Martiaux » cette science médicale ancienne, aujourd’hui peu maîtrisée par les Grands Maîtres.
Bien que souvent confondues, la danse de la licorne (ou du Lion) et la danse du dragon sont fondamentalement différentes.
La danse du dragon nécessite de nombreux participants pour animer un dragon de plus de 10 mètres, soutenu par un long bâton, le tout se déroulant au rythme de percussions. En revanche, la danse de la licorne est plus courante et exécutée par deux personnes, représentant un corps d’environ 3 mètres. Cette danse requiert une grande maîtrise des rythmes musicaux et du maniement de la tête de la licorne.
Au Vietnam et en Chine, cette danse est souvent présentée par des élèves d’arts martiaux lors de démonstrations. Une autre danse, celle du lion, est moins fréquente et se voit surtout lors de festivals ou dans des cirques asiatiques. Ces danses, symboles de prospérité et de bon augure, visent à chasser les démons et à attirer la fortune. Les commerçants accrochent des billets de banque à des bambous pour attirer ces danses, renforçant ainsi la rivalité entre les troupes. Souvent, ces groupes de danseurs sont également des pratiquants d’arts martiaux.
Le Tâm Thể, ou Tâm Khí Thể, est une gymnastique psycho-énergétique d’origine vietnamienne, inspirée du Yi-King. Elle regroupe diverses techniques de soins corporels provenant de plusieurs continents, visant à améliorer le bien-être par des exercices qui régulent la tension musculaire.
Lors d’une contraction musculaire, les protéines actine et myosine interagissent, entraînant une augmentation du diamètre et un raccourcissement de la fibre musculaire. Il est crucial de relâcher ces muscles après un effort pour rétablir l’équilibre corporel et éviter la fatigue excessive.
Des méthodes de détente, telles que le yoga et le stretching, aident à diminuer le tonus musculaire. Cependant, les techniques asiatiques se distinguent par leur intégration du mental et de l’énergie, souvent mal comprises par la pensée occidentale.
L’apprentissage de cette énergie en soi nécessite une prise de conscience progressive, commençant par des expériences concrètes avant d’atteindre des concepts plus abstraits. Ce processus d’exploration physique conduit à une compréhension plus profonde des forces intérieures.